La joue livrée

miércoles, 15 de septiembre de 2010

La joue livrée

Et toi, main, tu caresses
la peine végétale, la douleur profonde.
Là tu jetas les grains
du tas de la souffrance
qui tellement s'accrut.

Et en nid tu te changerais,
main,
afin que reviennent
cet oiseau et cette rose
qui un jour pour nous furent,
joue, à travers les airs.

Y tú, mano, acaricias
la pena vegetal, el hondo sufrimiento.
Ahí pusieras los granos
del montón del sufrir
que tanto fue creciendo.

Y te volvieras nido,
mano,
para que vuelvan
el ave aquella y la rosa
que un día se nos fueron,
mejilla, por los aires.